LA LETTRE DE SAOTI FINANCE

octobre, 2014
SCIENCE, TECHNOLOGIE ET INNOVATION EN AFRIQUE (I/II)
L’Afrique s’est (ré) introduite sur l’écran radar du monde par ses solides performances de croissance depuis le tournant du siècle. Approfondir et accélérer cette croissance pour réduire la grande pauvreté exigera une recherche scientifique, des technologies et des innovations autochtones et robustes.


décembre, 2013
PISA POUR TOUS ?
L’enquête PISA* 2012 de l’OCDE, organisme de réflexion réunissant les pays industrialisés, vient de livrer sa moisson de résultats. Cette étude, tri-annuelle, évalue les compétences des jeunes en fin de scolarité obligatoire (donc âgés de 15 à 16 ans) en mathématiques, compréhension de l’écrit et en sciences. Cette année, 510 000 élèves de 65 pays, dont 31 n’appartenant pas à l’OCDE ont été testés. L’étude PISA permet notamment de mesurer la performance du système éducatif d’un pays et de la comparer dans le temps avec sa performance passée et dans l’espace avec celle des pays similaires. Elle est un élément essentiel de la boite à outils des décideurs nationaux pour piloter de façon pragmatique et transparente l’évolution de leur système éducatif en termes de performances, d’utilisation des ressources et d’équité tant sociale que de genres.

juin, 2013
RELEVER LE NIVEAU DU JEU
La Zone Franc (ZF) lie la France et 14 pays d’Afrique sub-saharienne au sein d’une zone monétaire. Le dispositif institutionnel de la ZF (parité fixe Franc CFA/Euro, centralisation des réserves de change et convertibilité garantie entre les deux monnaies) constitue l’épine dorsale d’un espace économique, juridique et culturel sans équivalent dans le monde. Les mécanismes de la ZF visent à assurer la stabilité du cadre macro-économique des pays africains membres et, par la maîtrise de l’inflation et la facilitation de l’investissement étranger, promouvoir la croissance. Alors que la ZF vient de fêter son quarantième anniversaire, le dispositif a-t-il remplit ses objectifs ?

mars, 2013
COMBATTRE L’ECONOMIE INFORMELLE
Traverser une ville africaine suffit à constater l’omniprésence de l’économie informelle (EI) au sud du Sahara. Du vendeur ambulant au personnel domestique, de la grande entreprise « oubliant » certaines de ses obligations à l’artisan travaillant seul ou avec quelques ouvriers, l’EI couvre un large éventail de situations. En moyenne, l’informel représente 40% du PIB et 60% de l’emploi non agricole en Afrique noire*.

novembre, 2012
MADE IN AFRICA
L’Afrique peut elle, aujourd’hui, produire des biens industriels et les exporter? Peut-elle devenir demain un des ateliers du monde et après demain une puissance industrielle à part entière ?.

janvier, 2012
LA GRECE, L’AVENIR ET NOUS
De 2001 à 2007, année du déclenchement de la crise financière internationale, la croissance annuelle moyenne de la Grèce s’est établie à 4, 3%, soit un point de plus que celle de l’Eurozone. Mais cette croissance, tirée par la consommation et les grands travaux d’infrastructure largement financés par l’Union Européenne, reposait sur des bases insoutenables sur la durée.

juin, 2011
LE CHAINON MANQUANT
En Afrique, la croissance régulière du PIB par tête ces dix dernières années a permis l’émergence d’entreprises locales appelées à prendre leur place dans la mondialisation des affaires.
Le cabinet de conseil stratégique Boston Consulting Group a ainsi recensé 40 entreprises surnommées les « Challengers ». Malgré leur hétérogénéité sectorielle et géographique, ces champions nationaux ou régionaux présentent des caractéristiques communes. Souvent issus des secteurs miniers et financiers, s’appuyant sur les avantages comparatifs de l’Afrique, ils connaissent une croissance forte sur longue période et présentent une rentabilité élevée.

décembre, 2010
LA PAILLE ET LA POUTRE
Lors d’un débat sur le projet économique porté par le monde des affaires africain pour les prochaines décennies, j’ai eu l’honneur de partager l’antenne radiophonique avec des poids lourds du business ouest africain. Le panel comprenait le dirigeant d’un grand groupe africain, un entrepreneur des télécommunications et le fondateur d’une société de services aux entreprises.
Hélas, les auditeurs n’ont pas pu découvrir la vision qui mobilise notre élite des affaires, le débat s’étant enlisé dans une critique convenue des hommes politiques africains et des politiques économiques mises en oeuvre. La thèse développée impute l’anémie des secteurs privés africains à la mal gouvernance, la corruption et l’incompétence des politiques.

août, 2010